La Haute
Petite-Nation du lac des Grandes Baies au lac Gagnon
Cette
section d’environ 30 km se fait bien sur 2 jours en campant dans la réserve
faunique Papineau-Labelle à mi-chemin. La section est principalement composée
de grands lacs entrecoupés par des courtes sections de rivière et est donc plus
propice au canot ou kayak-camping qu’à la descente sportive. Il y a un sentier
de portage autour de chaque rapide, permettant à des novices d’y accéder.
Certains portages sont assez longs mais la plupart sont en bonne condition et
sont bien indiqués. Paysages magnifiques et sauvages; présence de milliers
d’outardes lors de notre passage. Une carte disponible sur le site web de la
SÉPAQ inclut une partie de cette section.
Veuillez contacter la réserve faunique pour toute information concernant
le droit de passage et du camping.
Période :
avril-mai. Nous l’avons fait lorsque le niveau d’eau était minimum bas à 45
m3/s sur la jauge 40406 (55 sur info-débit).
Mise à l’eau :
quai municipal donnant sur le lac des grandes baies (baie Nantel) au bout du
chemin des buses à Nominingue. (46.360558, -75.084405)
Sortie
d’eau : Au pont, juste au nord du lac Gagnon (accès par la Minerve) :
46.197064,
-75.092839
Une
traversée d’un ou deux kilomètres nous a permis de s’échauffer avant un premier
rapide R1 de 90 m sous un pont. Nous
avons ensuite traversé le lac Jean qui s’est rétrécit au fur et à mesure pour
mener dans un long rapide continu et agréable. Mise à part des sections
d’eau-vive et de R1, on s’est arrêté avant un seuil 2/3 qui se passe à gauche
et qui forme peut-être un S3 à haut niveau.
Ce passage révèle le caractère de la Petite Nation avec ses parois
rocheux et grands cèdres qui poussent sur le bord. Attention, il y avait lors
de nos passages des arbres tombés qu’il fallait éviter.
Ensuite on
a traversé le lac Édouard. Un canyon débute avec un S2 manœuvrier (une roche
mal placée à ce niveau d’eau augmente la difficulté). Après un court passage de
R1, il y avait un S3 dans une courbe à droite. Après ce deuxième seuil, nous avons dû portager autour d’un autre
arbre tombé qui bloquait le passage de bord en bord et d’une grosse embâcle un
peu plus loin, dans un R1-2. Il y avait moyen de remettre à l’eau pour ceux qui
souhaitaient sauter le S4 haut et rocailleux. Une petite plage nous accueillait
à la fin du sentier de portage qui longeait toute cette portion.
Quelques
petits lacs et rapides faciles…
Plus loin,
nous avons traversé le lac du Crochet pour rejoindre un joli R2/3 dans une
courbe à droite. Un embâcle dans l’extérieur de la courbe ne posait pas de
problème à ce niveau d’eau. Ensuite nous voilà dans le lac Rognon. À la sortie
du lac nous avons trouvé deux branches manquant d’eau et remplies de billots et
d’arbres couchés en travers. Un sentier de portage sur la droite nous permettait
de contourner le tout incluant une chute Classe 5/6 (qui manquait d’eau) se
jette dans le lac après la jonction des deux branches. Ce portage est
relativement long. À la sortie de la chute, il y a un camp rustique « Tarte »
appartenant à la réserve faunique. Plus
loin sur la même rive, se trouve un camping 2 places que nous n’avons pas
visité. De l’autre bord du lac se trouve un grand camping très beau.
Nous avons
poursuivit notre parcours jusqu’à la fin du lac Saint-Denis où nous avons passé
longtemps à investiguer un long R2-3 de 435 mètres comprenant nombreux arbres
tombés. Il était possible de passer à côté ou sous certains arbres; cependant, un grand embâcle au bout d’environ
300m nécessitait un arrêt définitif et un portage par la rive gauche. Après cet
embâcle, un court passage R2 pour finir ce beau rapide. Cette section se
portage également (540 mètres) et se termine par une magnifique section
d’eau-vive en eaux limpides faisant penser aux films de pêche au saumon.
Dans le lac
Serpent, nous sommes arrêtés rivière droite pour explorer l’arrivée d’une
longue cascade impressionnante et infranchissable. Un portage un peu plus bas
de 1000m mène jusqu’au Lac Ouananiche.
Le lac
Serpent se jette dans le lac Chenier par un R4 court et impressionnant. Un bon
alignement à gauche au début permet de rejoindre un coussin rivière droite et
de descendre sans dégâts. La rivière est vraiment étroite à cet endroit, ça
brasse et il vaut sans doute mieux rester à l’endroit. On peut également
emprunter un court sentier de portage rive gauche qui monte à pic.
À la fin du
lac Chenier, l’arrivée se fait au niveau d’un pont. Il est possible de
poursuivre plus loin pour faire un court R2 et rejoindre le lac Gagnon.
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